C’est un article de Pierre Gallais dans les dernières nouvelles d’alsace du 24 février 2009 concernant le TGi de Mulhouse dont extraits: <<..... prise en charge récemment accrue des auteurs de violences conjugales pour prévenir les récidives : le procureur de la République Régis Delorme fait le point sur deux types d'actions judiciaires mises en exergue à la rentrée judiciaire de janvier (*)......20% en 2008 par rapport à 2007, indiquait Régis Delorme le 12 janvier dernier lors de l'audience de rentrée du TGI mulhousien. Rencontré récemment, le procureur développe son propos : « Il s'agit en fait de "médiation-réparation" dont on a augmenté le processus en temps réel. » Désormais, deux parquetiers consacrent une demi-journée par mois à cette médiation, avec un éducateur de la Protection judiciaire de la jeunesse, avec aussi les ... >> voir DNA NB: j’aime bien l’expression « mediation-réparation » car on rappellera que dans la mesure où la médiation pénale est menée par exercice de délégation du procureur, on ne peut pas considérer qu’il s’agisse de médiation neutre, indépendante et impartiale. Il y a nécessairement un déséquilibre entre le prévenu et les victimes puisque le but visé est la réparation. Il n’est pas même certain que ces médiations soient toujours déléguées à des personnes comme des éducateurs de la protection judiciaire ayant suivi une formation à la médiation pour utiliser les techniques de médiation dans le sens pédagogique pré-supposé.